DIAZ ACOSTA FRANCISCO

Cet autoportrait de l’artiste DIAZ ACOSTA FRANCISCO (PACO), avec son chien comme figure centrale, est une œuvre profondément symbolique et évocatrice. À travers cette représentation, Paco se projette dans son alter ego canin, un reflet fidèle de son esprit libre et critique. Le chien, une créature souvent perçue comme fidèle et dévouée, devient ici un symbole d’anarchie et de non-conformisme. Il incarne la volonté de l’artiste de rester en dehors des conventions sociales, tout en faisant preuve d’une profonde humanité.

Avec une pointe d’ironie, Paco utilise l’image de ce chien pour souligner l’absurdité des règles et des normes imposées par la société. C’est à travers ce prisme que l’artiste pose un regard humoristique, mais acerbe, sur le monde, critiquant les incohérences et les injustices qui le peuplent. Ce canis, figure centrale de l’œuvre, est donc plus qu’un simple compagnon de l’artiste : il devient une extension de son propre être, un miroir de sa pensée anarchiste et humaniste.

Paco, se définissant comme un libre penseur, s’éloigne des étiquettes et des attentes sociales, et il le fait avec un certain amour, une bienveillance dans la manière de critiquer et de dénoncer.

Cet autoportrait, où le chien devient le protagoniste, est donc une invitation à la réflexion, mais aussi une œuvre profondément personnelle, révélant l’essence même de Paco : un esprit indépendant, critique, mais profondément empathique.

    PELIGRO EN NERVA 1963
L’artiste peintre DIAZ ACOSTA FRANCISCO (PACO) nous livre, à travers son triptyque Peligro en Nerva, une œuvre personnelle, où se mêlent mémoire, exil et mystère. En 1963, alors qu'il quitte sa ville natale de Nerva avec sa famille pour émigrer à Bruxelles, une seule image s'imprime durablement dans son esprit : le panneau de signalisation marquant "Nerva", accompagné d’un symbole qu’il ne comprend pas.
Ces trois tableaux, donnés à sa ville de naissance, symbolisent bien plus qu'un simple souvenir. Ils sont à la fois un hommage et une énigme. Paco ne cherche pas à donner des réponses, mais plutôt à poser des questions, à faire naître une réflexion chez le spectateur. Que signifie ce symbole inconnu ? Est-ce une métaphore du déracinement, de l'incertitude de l'exil, ou du danger caché dans les souvenirs d'une vie passée ? Chaque spectateur est invité à trouver sa propre interprétation, car comme l’artiste semble le suggérer, le véritable danger à Nerva est peut-être dans la façon dont chacun regarde ou se souvient.
En fin de compte, ce triptyque est un jeu entre le passé et le présent, entre l’identité et l’ailleurs, une invitation à méditer sur la nature des lieux qui nous marquent et que l’on quitte, mais qui ne nous quittent jamais vraiment.
    PAYSAGE NOCTURE année 1975
Le premier tableau de Paco (1975) représente une interprétation graphique des relations de pouvoir entre dominant et dominé. À travers des éléments comme un paysage nocturne et des symboles de la vie ordinaire, l'œuvre met en scène un pouvoir dominant imposant une direction obligatoire. Les autres, dominés et naïfs, suivent une ligne prédéfinie, sans savoir quel avenir les attend, symbolisé par un écran blanc représentant l'incertitude du futur.
    PENDULE ROUGE année 1976
En 1976, il était plus prudent de parler d’une pendule rouge que de représenter une scène d’amour. La morale veillait, prête à juger, tandis que la censure frappait sans pitié ceux qui osaient franchir les limites imposées. L'art devait alors se plier à des codes stricts, où l'allusion l'emportait sur la liberté d'expression.
    AUTOPORTRAIT année 1996
Cet autoportrait, où le chien devient le protagoniste, est donc une invitation à la réflexion, mais aussi une œuvre profondément personnelle, révélant l’essence même de Paco : un esprit indépendant, critique, mais profondément empathique.
    MA MERE ET MOI année 1997
Ce tableau de DIAZ ACOSTA FRANCISCO, réalisé en 1997, évoque une tendre scène d’enfance, capturant un moment précieux entre l’artiste et sa mère à Bruxelles en 1964. La naïveté du style accentue l’émotion brute de ce lien affectif. Entre rires et larmes, l’œuvre invite à la réflexion sur l’amour inconditionnel et la nostalgie des souvenirs d’enfance.