L’exposition de l’artiste espagnol DIAZ ACOSTA FRANCISCO (PACO), à Bruxelles en septembre 1979 est devenue un événement controversé à cause de l’intervention des autorités locales. Organisée sur la place de la Monnaie, l’exposition a fait l’objet d’une saisie par la police bruxelloise, qui a retiré quatre œuvres ainsi qu’onze catalogues. Le motif invoqué par les forces de l’ordre pour cette action était que ces œuvres étaient jugées pornographiques.

Cet incident révèle la tension qui peut exister entre la liberté d’expression artistique et les normes sociales ou morales imposées par les autorités. En effet, il arrive parfois que des œuvres d’art, notamment lorsqu’elles explorent des thèmes de nudité ou de sexualité, soient perçues comme provocantes voire transgressives par certaines personnes ou institutions.

En l’occurrence, la police bruxelloise a considéré les œuvres de Paco comme inadmissibles à l’exposition publique, ce qui a conduit à leur censure. Cependant, la perception de ce qui est « pornographique » ou non varie d’une personne à l’autre. Ce genre d’action pose la question des limites de la censure dans le domaine de l’art et de la subjectivité des interprétations culturelles et morales.

L’incident de 1979 illustre également la complexité pour des artistes comme DIAZ ACOSTA FRANCISCO (PACO), de naviguer dans un espace public tout en défendant leur vision artistique contre des normes établies. Ce type de censure artistique a souvent pour conséquence de susciter des débats sur les libertés artistiques, les normes morales et le rôle de l’État dans la régulation de la culture.